dimanche 22 septembre 2013

la partie immortelle

Une grande exposition se tient à Londres en 1851, attirant plusieurs dizaines de milliers de visiteurs des pays étrangers. Le Britannique Howard Staunton, considéré comme le meilleur joueur d'échecs d'Europe, souhaite se mesurer à l'élite européenne. En conséquence, plusieurs pays envoient leurs meilleurs joueurs au tournoi préparé par les soins de Staunton. Les Allemands désignent Anderssen et Karl Mayet.
 
Staunton ne redoute pas Anderssen, alors relativement inconnu en Grande-Bretagne. En demi-finale, tous deux se font face. En cinq parties, Anderssen élimine Staunton sur le score de 4 à 1. Une défaite que Staunton, homme sombre, ne goûte guère, mais qui assoit définitivement la réputation d'Anderssen comme l'un des meilleurs joueurs d'échecs de l'époque.
 
Quelque temps après avoir gagné le tournoi, Anderssen, le cœur léger, joue des parties libres, c'est-à-dire des parties sans enjeu et impromptues. S'il gagne, tant mieux ; s'il perd, son manque de préparation explique en grande partie le résultat. Dans l'une de ces parties libres, il affronte Lionel Kieseritzky.
 
C'est cette partie qu'Ernst Falkbeer appela, en 1855, « la partie immortelle » dans le magazine autrichien Wiener Schachzeitung.
 
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